Vous laisserez bien dans votre cahier la place pour coller le travail que je vais vous rendre ( la partie rédigée)

Chapitre II du thème 2 : Renaissance, Humanisme, et réformes religieuses : les mutations de l'Europe.

Introduction :

En l’espace d’un siècle, des années 1450 aux  années 1550, en Italie d’abord puis dans l’ensemble de l’Europe, s’est amorcée une rupture qu’on appellera par la suite Renaissance. Les hommes qui ont vécu cette période ont ressenti le fait que leur époque s’opposait fondamentalement à celle qui l’avait précédée et qu’ils qualifiaient avec mépris de « gothique ». Jusque là, la civilisation occidentale était fondée sur une conception du monde qui rapportait tout à Dieu. (Nous allons donc découvrir la nouvelle conception du monde proposée par les savants de l’époque) 

 

Comment la période de la Renaissance fait-elle entrer l’occident dans la modernité ?

I) Une nouvelle vision de l’Homme et du monde est diffusée par l’Humanisme.

 

Comment les savants des XVè et XVIè siècles renouvellent-ils la façon de penser l’Homme et le monde ?

 

A) Aux sources de l'Humanisme

Consigne : vous lirez les deux documents et répondrez aux questions proposées directement dans votre cahier.

 

 En quoi ce texte propose-t-il une vision optimiste de l'Homme ?

Vous justifierez votre argumentation en vous appuyant sur des citations sans paraphrase.

 

On peut parler d’une vision optimiste de l’Homme car ce dernier  a entre les mains sa destinée, il dispose du libre-arbitre pour juger : « Je ne t’ai donné ô Adam, aucune place ni aucune forme n’appartenant qu’à toi seul, ni aucune fonction particulière et pour cette raison, afin que puisses avoir et posséder, selon ton désir et ton jugement, la place la forme et la fonction que tu désireras ». L'humaniste estime que l'homme est un être responsable, capable de dominer la nature et de se rapprocher de Dieu par la connaissance.
L'humanisme est une école de pensée optimiste. Cette vision remet en cause  la pensée médiévale orchestrée par les religieux …(où Dieu est au centre de l’univers). L’Humanisme exalte la grandeur de l’homme,  la valeur de la personne humaine. Cette grandeur est perfectible et  nécessite un enseignement susceptible de développer toutes les capacités de l’homme, intellectuelles  comme physiques ( autant l'esprit que le corps).

 


 

Vous délimiterez  deux colonnes  où vous distinguerez, à gauche,  les matières témoignant d'une volonté de se nourrir du savoir des Anciens (comprendre de l'Antiquité) et  à droite de la volonté de s'approprier des enseignements plus contemporains ( comprendre nouveau pour l'époque, plus moderne). Vous repérerez l'enseignement qui semble rejeté.

  Héritage de l'Antiquité

Eléments de modernité.


La place de l’éducation est essentielle chez les humanistes, elle doit permettre l’épanouissement de l’individu et éveiller chez lui des sentiments de liberté et de volonté. Elle revendique l’héritage antique sans négliger de nouveaux enseignements (ouverture d’esprit).  Le but est de s’instruire et de réfléchir et non plus seulement d’écrire et d'écouter. 

 

 

Après 1453 et la prise de Constantinople par les Ottomans, des savants grecs s'installent en Italie en emportant avec eux des nouveaux manuscrits de l'Antiquité grecque. Les humanistes vont les étudier et proposer des traductions (Platon, Aristote...) .

 

 

Les écrits sont soumis à une lecture critique afin de les débarrasser des erreurs accumulées au Moyen Âge.

 

 L'éducation humaniste  ne néglige pas la religion, Rabelais préconise la lecture des  Livres Saints mais dans leur langue d’origine. 

 

 

 

 

On note dans le cahier :

B) Un mouvement de pensée qui se diffuse rapidement à travers l'Europe

 

Mise au point à Mayence vers 1455 par Jean Gutenberg, l’imprimerie, qui se développe dans toute l’Europe, devient le véhicule privilégié des idées, et surtout des nouvelles idées. Vers 1520, le livre imprimé s’impose progressivement dans la vie quotidienne.

 

On prend le temps de lire cette petite chronologie ( "pour se mettre un peu dans le bain "):

1) Pourquoi peut-on dire que la Bible de Gutenberg ressemble encore à un livre médiéval ?

2) Dans quelles régions d'Europe les imprimeries sont-elles très nombreuses ? ( Bien analyser la légende du document)

3) Quels sont, d'après l'auteur, les avantages de la diffusion de l'imprimerie ? ( document 4)

4) Comment évolue la production de livres ?  Quelles raisons peuvent expliquer cette évolution ? Quel type d'ouvrage a d'abord bénéficié de l'imprimerie ? Que constatez-vous ensuite ? Est-ce le même public concerné ?  ( à l'aide des 2 documents ci-dessous)

Synthèse :

Avant le XVIème siècle, les livres sont reproduits de façon manuscrite dans des ateliers de copistes ayant du mal à faire face à une demande grandissante. Les ouvrages dont la plupart sont de nature religieuse, sont rares et coûteux. Vers 1450, à Mayence, Gutenberg met au point une nouvelle technique, l’imprimerie,  qui consistent à employer des caractères mobiles réutilisables. Cette invention permet de reproduire des textes en grand nombre, plus rapidement et à moindre coût. En 1455, Gutenberg imprime le premier livre : la Bible.  L’invention se répand rapidement en Europe dans les décennies suivantes. Le nombre d’ateliers d’imprimerie se multiplie et passe de 110 en 1480 à 250 au début du XVIème siècle.

 

 

 

L’imprimerie constitue une révolution culturelle. Cette technique permet une diffusion plus large des écrits humanistes qui célèbrent en elle la « dixième muse ». Elle entraîne une baisse des deux tiers des prix du livre et permet aux lecteurs d’apprendre par eux-mêmes.

 

 

 

Le contenu des  œuvres publiées évolue également : les œuvres littéraires, les traductions des auteurs classiques ou les ouvrages de médecine concurrencent les écrits religieux qui gardent une place importante. Le nombre d’ouvrages publiés en langue vernaculaire progresse même si le latin reste la langue des lettrés.

 

 

 

La démocratisation de la lecture doit être nuancée : la diffusion du livre concerne seulement une élite cultivée. La culture orale perdure dans les milieux populaires.

 

C) L'humanisme et les réformes religieuses

A la fin du XVème siècle, certains chrétiens se questionnent  sur la meilleure façon d’obtenir leur salut. Les Humanistes sont très pieux,  ils traduisent et commentent le Nouveau Testament, ils défendent un christianisme plus simple fondé sur une meilleure connaissance du message du Christ, sans pour autant rompre avec le catholicisme.  C’est le cas d’Erasme.

 

1) Quelles critiques formule Erasme à l'encontre du Clergé ? ( texte de gauche) Que souhaite Erasme dans le texte de droite ? En quoi ce choix remet-il en question le pouvoir de l'Eglise? 

 


En 1517, un moine allemand, Martin Luther proteste contre la vente des indulgences.  Le Pape, Léon X,  les vend pour achever la construction  de la basilique saint-Pierre de Rome. Les indulgences sont des dons à l’Eglise permettant au pénitent d’obtenir l’absolution de ses péchés.

 

2) Pourquoi Luther s’élève-t-il contre le système des indulgences. En quoi ce texte est-il une critique du Pape?

3) Sur quels arguments s'appuie Luther pour remettre en cause l'autorité de la hiérarchie catholique ?

D’autres réformateurs s’opposent à l’Eglise romaine mais développent des conceptions différentes de celle de Luther.  A partir de 1541, Jean Calvin établit par exemple  à Genève une religion sévère, iconoclaste ( rejet des représentations visuelles au service de la foi) et marquée par la prédestination.

 

4) Que signifie la notion de prédestination pour Calvin ?

 

Henri VIII D’Angleterre se sépare de Rome  et est à l’origine de l’Eglise anglicane.

 

Au début du XVIème siècle, la moitié de l’Europe est gagnée par la réforme Protestante.La riposte catholique passe d’abord par la répression. Le XVIè siècle européen est marqué par l’intolérance religieuse et la violence des guerres de religions.  Ainsi le Royaume de France gouverné par un roi catholique se divise dès 1562 entre des catholiques majoritaires et des protestants – nommés Huguenots – essentiellement calvinistes.  Le Massacre de la Saint-Barthélémy (1572) marque le point culminant de cet affrontement au cours duquel de nombreux chefs protestants sont sauvagement tués. En 1598, Henri IV met fin aux Guerres de religion avec l’Edit de Nantes (accorde une liberté de culte restreinte et une protection contre les persécutions).

 

 

 

 

 

Synthèse

 L’imprimerie permet une large diffusion et une lecture plus personnelle des Ecritures. Des humanistes comme Erasme souhaitent rendre la Bible accessible à tous (traduite dans les langues nationales)  et rédigent des traductions plus fidèles aux sources antiques. Ils découvrent alors le fossé qui sépare l’Eglise primitive de celle du XVè siècle. Ils dénoncent également les abus de l’Eglise comme la richesse excessive des prélats, l’ignorance ou le manque de dignité des prêtres et la vente des indulgences.  Ce sont des dons  à l’Eglise permettant au pénitent d’obtenir l’absolution de ses péchés et de raccourcir le séjour de son âme au purgatoire.

 

 

 

 

 

En 1517, un moine allemand, Martin Luther publie les 95 thèses qui dénoncent notamment le pape et la  vente des indulgences destinées à financer la construction de la Basilique Saint-Pierre de Rome. Pour Luther, le salut ne s’achète pas par le œuvres ( Le salut est accordé par la seule grâce de Dieu et la foi du croyant)

 

 Excommunié en 1521, il devient le fondateur d’une nouvelle Eglise dite réformée. Sa doctrine rejette la séparation entre clercs et laïcs, affirme la primauté de l’Ecriture et de la foi, refuse le culte des saints, l’autorité du Pape et ne conserve que deux sacrements : le baptême et l’eucharistie ( la Communion). Ses écrits se diffusent rapidement grâce à l’imprimerie et reçoit un écho certain en Allemagne et en Scandinavie.

 

D’autres réformateurs comme Calvin s’oppose à l’Eglise romaine mais développe une conception différente de celle de Luther. Il fonde son Eglise, plu stricte,  à Genève. Le calvinisme refuse les représentations visuelles (iconoclasme) et croit en la prédestination : le Salut d‘un individu est décidé par Dieu avant sa naissance. Ses idées se diffusent au  Pays-Bas, en  France (quelques foyers) et en Ecosse.

 

 

 

L’Eglise Romaine réagit aussi en se réformant. L’ordre des Jésuites, fondé par Ignace de Loyola, reçoit la mission de reconquérir une partie des fidèles passés à la Réforme.  Un concile est convoqué à Trente en Italie par le pape Paul III à partir de 1545. Il condamne les thèses des réformateurs et marque le départ d’une rénovation de l’Eglise catholique. Les écclesiastiques sont rappelés aux devoirs de leur charge.

 

 

 

II) Une vision  renouvelée des hommes dans les arts.

 

 

 

Comment la Renaissance artistique permet-elle une nouvelle représentation de l’homme ?

 

 

 

A) Un art marqué par l’humanisme.

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B) Des conditions favorables à l’art

 

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